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- Par Monsieur T.
On demande beaucoup à notre planète. Pas mal plus que ce qu’elle est capable de nous donner, la pauvre. Heureusement, nous sommes de plus en plus nombreux à essayer de lui offrir un peu de répit en réduisant notre empreinte écologique. Chez Monsieur T., on sait que chaque geste, même petit, compte. On vous propose donc quelques idées pour mieux consommer, chez nous ou ailleurs.
Réduire, réduire, réduire. C’est le nouveau mot d’ordre pour donner un coup de pouce à la planète. Oui, recycler, c’est bien. Mais il faut remonter à la source : produire moins de déchets. Et, d’une façon plus large, revoir nos habitudes de consommation.
Un exemple parmi d’autres? Devant une paille qui nous est offerte à un comptoir de restauration, on peut se poser la question «mcsweenienne» : en as-tu vraiment besoin? La réponse est fort probablement non…
Bienfaits en vrac
Sans devenir un apôtre endurci du zéro déchet, on peut aussi prendre le taureau de la réduction par les cornes et visiter les commerces qui aident les consommateurs à diminuer leur empreinte écologique. Les épiceries en vrac, entre autres. Il y en a quelques-unes à Québec : La Récolte (Limoilou et Montcalm), Le Haricot magique (Saint-Roch), Le Crac (Saint-Jean-Baptiste)… Pourquoi toujours racheter un sac de gruau ou un pot de moutarde de Dijon quand on peut réutiliser le même contenant et simplement le remplir? On vous met au défi de trouver une réponse sensée à cette question.
Votre voix compte
Quand vous allez à l’épicerie traditionnelle (avec vos sacs réutilisables, bien sûr), vous pouvez aussi cultiver votre fibre de chialeux (allez, avouez que vous avez une…). Plaignez-vous au gérant du suremballage de ses pommes ou de ses poivrons. Dites-lui que son choix de produits en vrac gagnerait à être amélioré. Votre voix à elle seule ne portera peut-être pas bien loin, mais quand des dizaines d’autres clients lui auront fait les mêmes remarques, vous verrez, ça fera son chemin.
Autre astuce verte : tenez-vous loin des ti-sacs de plastique mou dans la section des fruits et légumes, d’une navrante inutilité (à moins que vous vouliez acheter 56 raisins à l’unité).
La force du nombre
Si vous croyez que les gestes individuels ne peuvent pas avoir une grande portée, détrompez-vous! Plus les gens refuseront ces pratiques et critiqueront ces aberrations, plus elles deviendront mal perçues. Et c’est cette inacceptabilité sociale qui mène à des actions politiques, comme le bannissement des petites bouteilles d’eau à San Francisco, des sacs de plastique à Montréal, Longueuil et Brossard (entre autres) ou des pailles dans tous les McDo du Royaume-Uni.
Chez Monsieur T., on fait notre part pour que ce vent de changement souffle un peu plus fort. Les clients qui apportent leur sac à thé, leur tasse de transport ou leur bouteille à kombucha ont droit à un rabais lors du remplissage, que ces contenants arborent notre logo ou pas (on est inclusifs!). En plus de servir notre thé froid dans des verres biodégradables, nous demandons désormais toujours aux clients s’ils désirent une paille et un couvercle pour leur boisson, quelle qu’elle soit. Et la plupart d’entre eux nous répondent non, preuve que les mentalités changent vite.
Des petits pas pour la Terre, un grand pas vers une conscientisation essentielle.