- Publié le
- Par Monsieur T.
Bon nombre de Québécois ont de la difficulté à fermer l’œil la nuit. Et encore plus depuis la pandémie, le stress, la sédentarité et le confinement n’aidant pas à trouver le sommeil.
Ne misez pas trop sur les astuces de grand-mère, les médicaments et les prétendus trucs miracles. Adopter une saine hygiène de vie et une routine de sommeil apaisante contribue nettement mieux à une bonne nuit réparatrice.
Au cours de la dernière année, plusieurs d’entre nous ont vu leur quotidien chamboulé, leur niveau de stress augmentant au même rythme que leur motivation baissait.
Selon l’Université d’Ottawa, un Québécois sur deux a ainsi vu son sommeil se détériorer.
La pandémie, le confinement prolongé, l’isolement et la sédentarité n’aident évidemment en rien.
Quand les journées se ressemblent, que notre bureau est aussi notre salon (et parfois même notre cuisine!), que nos activités quotidiennes sont limitées, voire interdites, et que les contacts humains sont pratiquement inexistants, il peut devenir difficile de trouver le sommeil une fois la nuit tombée.
Et c’est tout à fait normal! Notre rythme circadien est désorganisé.
Même si les spécialistes en marketing aiment nous faire croire le contraire, il n’y a pas mille solutions pour réussir à fermer l’œil la nuit.
Une bonne hygiène de vie et une routine apaisante pour se préparer au sommeil demeurent les comportements à préconiser pour arriver à dormir sur ses deux oreilles. Période de crise, ou non.
Bouger
Avec le confinement et le télétravail, la pratique de certains sports est devenue plus compliquée et, forcément, on reste plus longtemps assis.
Mais ce n’est pas une excuse pour limiter nos activités à se déplacer du bureau au divan…
Bouger au moins près de 150 minutes par semaine permettrait d’allonger nos périodes de sommeil, d’améliorer ses effets bénéfiques et de réduire le temps nécessaire pour nous endormir.
Vous l’avez sûrement remarqué, après une bonne nuit de sommeil, on a plus d’énergie pour bouger dans la journée. Mais l’inverse est aussi vrai : après la pratique d’une activité physique, on ressent une saine fatigue qui aide à trouver plus facilement le sommeil le soir venu. C’est simple, pour mieux dormir : sortez, bougez et, si le contexte vous limite, soyez créatifs!
L’heure du dodo
Les routines de dodo, ce n’est pas juste pour les enfants.
De la même manière qu’on n’excite pas un enfant avant de le mettre au lit, il ne faut pas stimuler inutilement notre cerveau avant de se coucher. On favorise plutôt une routine de sommeil relaxante.
On évite donc les écrans, les activités intellectuelles prolongées, les repas trop lourds et, surtout, on s’abstient de consulter les dernières nouvelles sur la situation épidémiologique ou, pire encore, nos courriels.
On plonge plutôt dans un bain, on lit un bon bouquin, on médite, on crée un environnement favorable au sommeil : une pièce froide, sombre et silencieuse avec une circulation d’air adéquate, puis, une fois en mode zen, notre pyjama préféré enfilé, on opte pour une bonne tasse de tisane. Ah! le pouvoir apaisant des plantes : un aller simple dans les bras de Morphée!
Photo by Alexandra Gorn on Unsplash